Tibby Morello
Messages : 151 Date d'inscription : 13/09/2012 Pseudonyme : HARETON, SAB. Crédits : RUINES. Occupation : DESSINATRICE, R&G INC.
AGENDA. Age: VINGT-SIX ANS. Statut: ALL ALONE FOREVER. Répertoire:
| Sujet: (M) AU CHOIX ~ because it all led me here to you. Ven 14 Sep - 9:59 | |
| RORYFACE@TUMBLRNOM, PRÉNOM. Cette nuit, je vais grimper à la lune, m'installer dans le croissant comme dans un hamac et je n'aurai absolument pas besoin de dormir pour rêver.
confessions to hear — — — — — — — — — — — — Étant donné que ce sera à vous de jouer le personnage, je ne vous balise pas de trente mille barrières, ce sera peut-être plus simple pour vous de vous mettre dans le rôle. Toutefois, il y a quelques informations que je tiens tout de même à voir présentes chez le personnage.
❝ il a entre vingt-cinq et vingt-huit ans ❝ il travaille soit dans le service comptable, soit dans le service juridique. ❝ il est né dans une famille plutôt pauvre, il a souvent manqué de beaucoup de chose et c’est pour cette raison qu’il veut prendre une revanche sur la vie. ❝ il est probablement un peu plus intelligent que la moyenne. Ce qui fait qu’il pense plus vite et plus loin que tout le monde. Il peut d’ailleurs passé pour arrogant et vantard quand il ouvre la bouche. ❝ il a pas mal de difficultés pour se nouer avec les gens. Il a souvent l’impression qu’il y a comme un faux contact entre lui et le monde. ❝ il parle pourtant beaucoup et ose dire tout ce qui lui passe par la tête. Il ne se rend pas vraiment compte de ce qu’il faut dire, ce qu’il ne faut pas dire et de ce qu’il faut faire et ne pas faire. Bref, il agit de manière spontanée et irréfléchie. ❝ dès qu’il a une pause, il se rend sur le toit de l’immeuble pour une raison qui lui est propre. (au choix)
you and i have history — — — — — — — — — — — —
Tibby, c'est la fille un peu bizarre, totalement contradictoire. Lui, c'est celui qui sait tout, trop agaçant pour être considéré. Ils sont différents, bien lui de se ressembler. Pourtant, sur le toit du monde, ils parviennent à échanger, à se comprendre, se transformer. Ils forment les deux parties d'un étonnant et détonnant tout. Un tout bizarre, un tout à contre-courant, un tout qui amuse les autres et qu'ils se plaisent à dénigrer. Pourtant, de truc à part, dans ce truc qui cloche, quelque chose de beau est né. Un truc qu'on explique pas avec des mots. Un truc qu'on vit, sans se poser de question...
J’ai rédigé une anecdote au sujet de la relation qu’il existe entre eux. Comme vous vous en rendrez vite compte, ce n’est pas encore très évolué et c’est pour ça que je compte sur vous. (a)
- Spoiler:
- Tibby Morello a écrit:
il y a quelques semaines, sur le toit. Elle fixait le monde tout en bas, ces petites poupées qui avançaient dans tous les sens. Elle dévisageait le vide avec arrogance, soupirait d’aise au contact du vent, souriait avec amertume en s’imaginant leur vie. Elle les croyait malheureux, abrutis par la télévision, détruits par l’absence d’humanité. Elle pensait qu’ils ne voyaient rien de plus que l’argent, les biens matériels et toutes ces choses avec un trop de chiffres au compteur pour être prononcé. Elle se demandait où était passé l’innocence, l’ignorance et la tolérance. Elle regardait sous ses pieds le monde s’agité, avec l’espoir grisant de ne pas en faire totalement partie. Elle vivait à part. Elle était née à l’envers et avait grandis à côté des autres. N’est-ce pas ? C’était ce qu’elle se plaisait à croire. Réinventant sa vie au rythme des saisons et des années. Réorganisant son existence au rythme des battements de son cœur. Et elle marchait sur cette bordure, titubant presque, manquant à chaque instant de basculer. Elle ne voulait pas sauter, finir cinq-cents pieds plus bas. Elle ne voulait pas mourir démantelée, écrasée, défigurée. Elle ne voulait pas mourir du tout. Elle voulait juste jouer avec le fil insupportable de la vie. La narguer, lui dire qu’elle ne peut pas toujours décider de tout et que, si elle voulait, elle pouvait rompre sa corde. Celle qu’elle voyait perpétuellement accroché à sa cheville, celle qui l’empêchait d’avancer. Elle imitait l’avion, les bras de part et d’autre de son corps, les agitant comme pour imiter l’envol imminent d’une tourterelle. Elle levait le pied de temps à autre, histoire de perdre l’équilibre, de jouer avec le feu. Mais elle retombait toujours sur ses pattes. Agile et méticuleuse, Jaz connaissait suffisamment la vie pour ne pas la titiller outre mesure. « C’est dangereux. » fit une voix derrière elle, de ces voix douces et rassurantes qui ne cherchent pas à inquiéter mais à prévenir. Comme si elle ne le savait pas. Elle préféra ignorer superbement cette présence dans son dos, continuant sournoisement à voltiger sur le toit de l’immeuble ; quinze étages trop hauts. « Je peux venir avec toi ? » Cette fois, elle s’était stoppée sur le champ. L’humanité n’avait donc plus la moindre politesse ? Le vouvoiement était-il bannit du vocabulaire de cet individu ? Pire encore, comment osait-on déranger son moment de plénitude et d’isolement. Elle virevolta comme un pantin désarticulé, se retourna vers la présence indésirable. Pinçant les lèvres, elle dévisagea sans vergogne, soupira agacée et leva les yeux au ciel. Ce ciel qu’elle aurait pu toucher si elle avait tendu les bras, attrapant les nuages au passage. « Je ne crois pas non. » qu’elle proclama, haut et fort, avec emphase pour être sûre d’être entendue et comprise. Elle passa machinalement une main dans sa chevelure rebelle, ébouriffa la touffe épaisse et darda un regard en contrebas. « Ça ne te dérange pas de me laisser seule ? » demanda-t-elle en reportant son attention sur l’inconnu qu’elle dévisagea. Il avait ce sourire en coin et cette pose horriblement arrogante. Elle voyait dans l’éclair de ses prunelles qu’il ne bougerait pas, à défaut de ne pas la rejoindre. Ses bras forts croisés contre son torse, nonchalamment appuyé contre la pierre, il la jaugeait sans douceur. Détaillant chaque trait de son visage et chaque contour de sa silhouette. Haussant même un sourire pervers face à sa quasi inexistence de poitrine. « Ça ne te dérange pas si je te regarde ? » qu’il osa demander, visiblement peu enclin à lui offrir le repos du guerrier. Jaz soupira, comme à chaque fois. Habitude de l’enfance qu’elle trainait avec les années. Tous la faisait soupirer, tous l’irritait. Non pas parce qu’elle n’aimait pas les choses ou parce qu’elle se pensait supérieur, mais simplement parce qu’elle ne comprenait pas. Elle abandonna l’idée de guetter le monde de son perchoir, décontenancée et déconcentrée, elle n’y voyait plus l’intérêt. Après une heure de contemplation, tout cela lui sembla futile, sans intérêt. Elle mit pied à terre dans un saut félin et fronça le nez en approchant de l’intrus. « Tu t’es cru au zoo ? » ne put-elle s’empêcher de demander, sérieuse. Aucune trace de moquerie ou d’insolence de ses paroles, juste une interrogation pure et simple, douce et enfantine presque. « Non, non. C’est juste que t’es bizarre. » Jaz a les sourcils qui se froncent de manière imperceptible, son petit cœur se met à s’agiter dans sa poitrine et ses doigts se nouent nerveusement. C’est vrai qu’elle est bizarre. Tout le monde le lui dit. Elle n’a jamais compris si c’était bien ou mal. Seulement qu’elle l’était. « Oh. Désolée. » qu’elle dit sans s’en rendre compte. Pas une seconde il ne lui vient à l’esprit que cette rencontre est bizarre et que les gens ne se permettent pas ce genre de remarque du premier coup d’œil. Pas une seconde elle ne se dit qu’elle devrait s’indigner et lui dire que c’est lui qui est bizarre, avec son arrogante suffisance et son sourire en coin. Pas une seconde elle ne réalise qu’il y a comme un détail qui cloche dans le paysage : lui. « C’était un compliment. » Battant des cils, Jaz passait d’un pied sur l’autre, se dandinant sans en avoir l’air. Elle aurait peut-être du sauter, finalement. Elle n’aimait pas ces moments. Ceux où les gens vous prennent par surprise et qui vous ôtent les mots de la bouche. Elle était une inadapté social à sa façon, une espèce de rêveuse éveillée, une enfant éternelle. Combien de fois par jour ne mettait elle pas une couette sur son dos, s’armant de sa brosse à dent, pour lancer des Expelliarmus à ses peluches ? Elle était bizarre, c’est vrai. « Toi aussi t’es bizarre. » couina-t-elle pour se défendre. Mais lui aussi, il sait qu’il est bizarre. C’était peut-être pour ça, dans le fond, qu’ils s’étaient rencontrés là. En haut du monde, à observer la vie faire sa toile. Peut-être qu’il y avait quelque chose qui clochait. Peut-être que c’était eux. Peut-être que c’était le reste. « Je te remercie, c’est gentil. » Et peut-être que c’était là, que tout avait commencé…
desiderata — — — — — — — — — — — — Bon si vous en êtes arrivé là, c’est que le reste ne vous a pas fait fuir et alors je vous dis un grand merci pour ça, déjà. Comme vous l’aurez compris, la relation entre eux n’est qu’à son commencement. Il n’y a rien de particulier si ce n’est un questionnement réciproque sur l’autre. Pour ce qui est du pseudo, vous l’aurez remarqué, c’est totalement libre, vous faites ce que vous voulez. Concernant l’avatar, il est au choix. Je vous avoue que j’ai des goûts un peu particulier et que je ne voudrais donc bloquer personne. (sachez toutefois que Luke Treadaway est un dieu et je l’imagine parfaitement dans le rôle, voilà. (a)) Mais bon, je ne suis pas bien difficile, à ce niveau. Niveau rp, comme tout rpgiste j’accorde davantage d’importance à la qualité qu’à la quantité. Et surtout, j’aimerais quelqu’un de motivé, quelqu’un qui n’abandonnera pas sa fiche ou le personnage en cours de jeu. Parce qu’honnêtement, c’est assez déplaisant. Mais bon, nous sommes tous humains donc on ne prévoit pas tout… Sinon euh… tout me semble plus ou moins clair mais si vous avez des questions, n’hésitez pas à m’envoyer un mp : je suis entièrement disponible. Oui, j’adore qu’on me harcèle toussa toussa. Je remercierai et construirai un temple en madeleine à celui qui prendra le rôle.
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Judd Fay
Messages : 5 Date d'inscription : 22/09/2012 Pseudonyme : MARDY BUM Crédits : HARETON
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Tibby Morello
Messages : 151 Date d'inscription : 13/09/2012 Pseudonyme : HARETON, SAB. Crédits : RUINES. Occupation : DESSINATRICE, R&G INC.
AGENDA. Age: VINGT-SIX ANS. Statut: ALL ALONE FOREVER. Répertoire:
| Sujet: Re: (M) AU CHOIX ~ because it all led me here to you. Sam 22 Sep - 18:36 | |
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Judd Fay
Messages : 5 Date d'inscription : 22/09/2012 Pseudonyme : MARDY BUM Crédits : HARETON
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